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Natif des contres forts de l’Aubrac, j’arpente, routes et chemins depuis plus de cinquante ans sur ce territoire.

La photographie est une passion depuis mon adolescence. Les sorties sur l’Aubrac, mon permis de saisir des moments forts, des instants magiques et des événements exceptionnels.

La captation photographique reste un moyen de transmettre ses émotions, de dialoguer avec le monde.

C’est de là que nait l’idée pour moi de partager cette richesse avec les autres.

Dans cet ouvrage « AUBRAC ‘Terre d’évasion’ », vous trouverez mon regard sur l’Aubrac. Au gré d’itinéraires je vous raconterai une partie de l’histoire d’Aubrac. De la période volcanique, l’ère glaciaire, la voie romaine, à la plus récente des buronniers, mes clichés seront une trace de ce passage.

On lui prête des ressemblances avec l’Ecosse, la Scandinavie les steppes mongoles et bien d’autres contrées lointaines. L’Aubrac si singulier est unique. Terre volcanique usée par de longues périodes glaciaires, ont façonnées des paysages de caractère. Il révèle de nombreux trésors naturels, cascades basaltiques, lacs glacières, blocs granitiques érodés par le temps. L’homme y a laissé son empreinte avec des villages de caractère, des ponts, croix et des burons isolés. L’Aubrac reste encore une terre d’authenticité ayant conservé précieusement son patrimoine.

Chaque saison, du lever au coucher du soleil, ou encore la nuit avec l’astrophotographie, l’Aubrac révèle ses trésors.

L’hiver, recouvert de neige, des panoramas sans fin. La magie s’opère et dévoile des paysages aux beautés Scandinaves. Son épais brouillard à couper avec le fameux couteau de Laguiole laissera apparaitre ses rocs granitiques et drailles millénaires. Comme récompense à cette froideur, un aligot.

Au printemps découvrez le plateau aux 1001 couleurs. Narcisses, Jonquilles, Gentianes, orchidées ou encore anémones pulsatives, près de 2000 espèces composent un bouquet floral unique aux senteurs et formes variés. Vous pourrez aussi y déguster le thé d’Aubrac.

L’été ses estives s’animent, au milieu se dressent les burons, témoins de la présence humaine, les vaches Aubrac prennent possession des montagnes. Ses lacs glacières et tourbières, zones humides, regorgent de vie ou l’on retrouve des espèces végétales rares, ligulaires de Sibérie, nénuphars, mais aussi le droséra, plante carnivore.

L’automne, les hauts plateaux prennent l’allure de petite Mongolie, les couleurs illuminent les boraldes tandis que les brumes matinales viendront vous envoûter par son ambiance et son silence.

L’Aubrac est une terre unique, alors sachons la préserver pour transmettre cette nature aux générations futures.

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